Saison des pluies et des hortensias

Photo prise le 15 juin 2021 au temple « Meigetsu-in à Kamakura


Depuis très longtemps, les Japonais ont l’habitude de regarder les fleurs saisonnières, telles que les fleurs de cerisiers début avril, les glycines début mai, etc.
Pour le mois de juin, on peut citer tout de suite les hortensias, appelés « ajisai » en japonais.
Avec la saison des pluies, qui commence au début du mois de juin, le taux d’humidité s’élève et les jours de mauvais temps se succèdent. Cela ne donne pas envie de passer des moments dehors, mais n’hésitez pas à sortir et visitez des sites connus pour leurs hortensias !
Même sous un ciel maussade, leurs fleurs multicolores vous changeront sans faute les idées.
La couleur des fleurs se décide et change en fonction du taux d’acidité des terres et de la quantité de pluie. Elles sont bleues, violettes, roses ou blanches. Plus il pleut, plus les hortensias seront beaux. Vous pourrez les découvrir dans des jardins, des parcs ou des temples.

Pourquoi dans des temples ?
Selon une tradition bouddhique, le thé, fabriqué à partir de feuilles d’une sorte d’hortensias, était utilisé pour une cérémonie religieuse. Les hortensias ont été ainsi plantés dans beaucoup de temples.

Pendant cette période, beaucoup de gens visitent ce temple pour admirer les hortensias.

Visite d’une cuve géante et d’un silo géant


« Metropolitan Area Outer Underground Discharge Channel » en anglais, qui se traduit par « tunnel anti-inondation de la zone métropolitaine extérieure », est un des plus grands systèmes de déversement souterrain mondial. Il se situe dans le département de Saitama, au nord de Tokyo, qui subissait, depuis longtemps, de fréquentes inondations à cause de la topographie de son bassin.

Il a éte créé dans le but d’atténuer les dégâts causés par les inondations. Il sert à réunir l’eau qui déborde depuis certaines rivières aux alentours avant de l’évacuer vers une autre plus grande rivière. Il a démontré son efficacité lors des derniers typhons en 2019.

Il est composé de 3 éléments principaux interconnectés : silos géants qui capturent les excès d’eau et les redirigent vers une grande rivière, tunnels qui font couler l’eau, et cuves de stockage.

La cuve de stockage de 18m de hauteur et de 177m de longueur. L’image de cette cuve, semblable à un temple souterrain, est maintenant très connue dans le monde à travers le résau social Instagram.
Cela ne se voit pas, mais, tout en marchant, j’étais reliée au mur par un cordon.
La profondeur du silo est de 71m ! J’avais peur de le prendre en photo.

Visite de sites liés aux Ninjas, espions japonais

Le temple Sainen-ji qui abrite la tombe du chef des Ninjas, HATTORI Hanzô


Est- ce que vous savez ce qu’est un Ninja ? Les Ninjas ne sont pas des êtres surnaturels.
Ils ont réellement existé dans l’histoire du Japon. Surtout pendant l’époque des provinces en guerre du 16ème siècle, ils travaillaient en tant qu’espions au profit de grands seigneurs locaux qui se battaient très souvent afin d’agrandir leurs territoires.

Le fondateur du shogunat Édo, TOKUGAWA Ieyasu, qui avait profité de leurs activités, les a emmenés à Édo (l’ancienne Tokyo) après son unification du pays.
Pendant l’époque d’Édo(1603-1868), il n’y avait presque plus de guerre et les Ninjas travaillaient en tant que gardiens du château d’Édo ( l’actuel Palais impérial )

J’ai suivi les traces des Ninjas qui vivaient à Edo : la porte de Hanzo-mon, le temple Sainen-ji, le quartier d’Onden à Harajuku, le sanctuaire Hatonomori Hachiman, etc.
Dans le temple Sainen-ji, on peut trouver la longue lance que le Ninja le plus connu, HATTORI Hanzô, utilisait.

La lance qu’utilisait HATTORI Hanzô
(C’est moi ! )
Le costume d’un Ninja était plutôt d’un bleu indigo à cette époque-là