Higanbana

Voici les higanbana en pleine floraison dans le parc ≪Kinchakuda≫ du département de Saitama.

Maintenant, c’est la saison des fleurs de « higanbana ». Ces fleurs rouges se forment au sommet de très longues tiges.
Cette plante « higanbana » est appelée « lycoris radiata » ou « lis araignée rouge » car leurs longues étamines rappellent visuellement les pattes d’araignées.
Alors que ce nom japonais « higanbana » signifie littéralement « fleurs d’équinoxe ». Effectivement, elles fleurissent à la fin de l’été ou au début de l’automne, soit autour de l’équinoxe d’automne.
Cependant, le terme « higan » a une autre signification : « l’au-delà ». Donc, cela signifie également « fleurs de l’au-delà ».

En fait, elle porte des centaines de noms différents selon les régions, tels que fleur de cadavre, fleur de tombe, fleur d’enfer ou fleur de fantôme etc.
Ces appellations sont tristes, malgré leur beauté !
Comme leurs ampoules sont toxiques, les « higanbana » ont été, il y a longtemps, plantés exprès à l’extérieur des rizières ou près des tombes pour éloigner les souris et les insectes nuisibles. Chez l’homme, ils peuvent causer des douleurs au ventre, des nausées, des vomissements et la diarrhée. Il ne faut donc pas en manger !

Maintenant, ils sont en pleine floraison.
J’ai visité un parc du département de Saitama, qui est célèbre pour ses higanbana. Le temps de floraison dure environ deux semaines. 

Leurs longues étamines rappellent visuellement les pattes d’araignées.
C’est rare de trouver les fleurs roses et blanches.

Katana togishi, polisseur de lames de sabres,

Voici des katana qui datent de centaines d’années.

Est-ce que vous avez déjà vu le sabre japonais, appelé katana en japonais ?

Le katana a été évidemment utilisé par les samouraïs lors de leurs combats jusqu’au milieu du 19ème siécle.

Mais, pendant l’époque d’Edo(1603-1868), il n’y a presque plus eu de guerre. Les katanas sont devenus tout simplement un symbole des samouraïs. Ils étaient hérités de génération en génération comme trésor de famille.
Certains katana, soigneusement fabriqués, sont réputés artistiquement. De nombreux sabres considérés comme des trésors nationaux portent le nom de  leur forgeron, tel que Masamune, Muramasa ou Munechika, etc. 

Derrière ces légendaires forgerons, il ne faut pas oublier la présence des polisseurs de lames de sabres, appelée katana-togishi en japonais. 

Les techniques de polissage permettent de remettre une lame dans sa forme originelle et de rendre lisible ses caractéristiques. Tous les processus du travail sont confiés à un polisseur érudit non seulement dans les techniques de polissage mais aussi dans la lecture des lames ainsi que dans l’histoire des forgerons. 

J’ai visité un atelier de polissage de sabres japonais.
Le polisseur travaille soigneusement de façon à ne pas endommager la lame.
Le polisseur utilise plusieurs pierres à polir.

Umeboshi

Vous pouvez faire vous-même l’umeboshi

Connaissez-vous l’umeboshi ?
Rien qu’à entendre le mot « umeboshi », l’eau me vient à la bouche, tout en faisant une grimace. L’« umeboshi », traduit par la prune confite dans du sel, est un aliment au goût très acide.
Elle est consommée quotidiennement dans les foyers japonais, surtout en raison de ses bienfaits nutritionnels.

Son acide citrique stimulerait, en effet, la salivation, la digestion, le métabolisme et aurait un pouvoir désinfectant. Il servirait également à calmer les maux de tête et à agir contre la fatigue.

En réalité, lorsque l’umeboshi a été introduit pour la première fois au Japon, il y a plus de 1.000 ans, depuis la Chine, il n’était pas reconnu comme un aliment mais comme un médicament. D’après des archives, écrites au 10ème siècle, dans lesquelles a été mentionné pour la première fois l’umeboshi, il aurait guéri la maladie d’un empereur !

Cet été, la saison des pluies est déjà finie au mois de juin !
Depuis, une canicule exceptionnelle frappe le pays. Cela m’empêche de retrouver le moral.

Je vais surmonter cette chaleur caniculaire en mangeant des umeboshi !

Voici un prunier.
La plupart des Japonais achètent des umeboshi déjà faits.