Sanctuaire Inari

Fushimi Inari est connu pour ses « mille torii », mais en réalité,  ils en comptent plus de 10 mille.

Est-ce que vous avez vu, soit dans un guide, soit en vrai, des portes vermillon alignées, comme un tunnel, dans l’enceinte d’un sanctuaire shinto.

Ces portes s’appellent, en japonais, “torii” et ces passages bordés de nombreux torii se trouvent dans Inari-jinja ou Inari-taisha, un type de sanctuaire shinto.

Au Japon, il y a plus de 30.000 Inari-jinja et leur siège est à Fushimi Inari, à Kyoto.

Fushimi de Fushimi Inari est le nom d’un quartier à Kyoto. Inari est le nom d’une montagne de 233 m, qui se situe derrière le bâtiment principal de ce sanctuaire Fushimi Inari.
Cette montagne fait elle-même l’objet d’une grande vénération et est considérée comme ayant des divinités qui contrôlent les aliments, entre autres, le riz, aliment de base du régime alimentaire des Japonais. 
Ce Fushimi inari est donc consacré aux divinités des récoltes, de la prospérité commerçante. Ces torii ont été installés par des croyants qui souhaitent leur prospérité.
Le nombre de torii augmente de plus en plus.

En ce moment, selon les sondages auprès des touristes étrangers, ce Fushimi inari est l’endroit le plus prisé à Kyoto.
Ce week-end, je l’ai visité et suis allée au sommet du mont Inari !
La plupart des touristes, malheureusement, s’arrête au milieu. Ce qui est dommage car ils découvriraient un tout autre monde s’ils continuaient jusqu’au sommet !

Le renard est considéré comme un messager des dieux. Certains renards tiennent une gerbe de riz dans leur bouche.

Escalade

Dans la salle d’escalade, des prises colorées sont installées à la place de rochers.

L’escalade est mon divertissement sportif préféré.
Au Japon, elle est de plus en plus populaire ces derniers temps. Nous voyons souvent des émissions à la télévision qui la présentent, notamment depuis les Jeux olympiques de Tokyo en 2021 où deux athlètes japonaises sont montées sur le podium.

Moi, je m’y suis initiée la première fois, il y a 10 ans, aux parcs des Gaillands Chamonix en France, dans le but de pouvoir escalader des montagnes d’un niveau difficile. 

Actuellement, pour mon plaisir, je préfère l’escalade à l’alpinisme.
J’en fais presque 2 fois par semaine, habituellement dans des salles d’escalade en ville.

Personnellement, je préfère le « lead climbing », qui nécessite une stratégie, au « bouldering ».

Le « free climbing » (l’escalade libre) a deux types : le « bouldering », escalade de rochers de 3 à 5 m sans corde, et le « route climbing », escalade de rochers de plus de 10m en utilisant une corde avec une autre personne qui, au sol, l’assure, « bilayer ».
Dans le « route climbing », il y a aussi deux styles.
Un style est le « top rope » : on escalade avec la corde pendue sur un rocher (il faut donc que quelqu’un la prépare au départ ). Le « bilayer » tire la corde.
L’autre style est le « lead climbing » : on escalade en fixant soi-même la corde à  des boulons déjà installés sur le mur. Le « bilayer » donne du mou à la corde.

Kôyô, feuilles rouges

Depuis très longtemps, les Japonais ont l’habitude d’admirer les paysages naturels de chaque saison. En automne, nous contemplons les feuilles rougissantes, notamment celles de l’érable japonais, ou les feuilles jaunes du ginkgo.
La coutume d’aller quelque part pour jouir de la beauté de ces feuilles, ainsi que celle des cerisiers en fleurs au printemps, est une tradition très populaire chez les Japonais.
Cette saison commence au début du mois d’octobre dans la région de Hokkaido et se termine à la mi-décembre dans la région de Tokyo.

Les endroits réputés sont envahis par la foule, notamment certains temples ou parcs à Kyoto.
À Tokyo, il y a également beaucoup de sites populaires.
Hier, je suis allée à Mitake, situé à une heure et demie en train de Shinjuku. Il est l’un des lieux les plus prisés dans la région de Tokyo.