Kôya san, mont Kôya

Voici l’allée d’accès au pavillon principal d’Okunoin.

Il y a quelques jours, je suis allée à Koyasan, « mont Koya », un lieu sacré dans le département de Wakayama, situé à environ 100 km au sud d’Ôsaka.

Ce n’était pas la première fois que j’y allais, mais c’est toujours intéressant car je découvre à chaque fois de nouvelles choses.

Ce lieu sacré a été ouvert au 9ème siècle, par un bonze vertueux appelé « kukai », comme un lieu d’entraînement du bouddhisme avec la permission de l’Empereur de cette époque. Ce bonze et ses disciples ont construit beaucoup de temples au sommet de la montagne à une altitude de 800m.
Depuis lors, cette montagne est toujours révérée comme lieu saint. 

 Dans la ville se trouvent 3 zones importantes qui s’appellent « Danjo garan », « Kongobuji » et « Okunoin ». Surtout, « Okunoin » est le lieu le plus sacré car il y a, dans cette zone, un temple où « Kukai » a disparu en méditant.
Même aujourd’hui, on dit que Kukai est toujours en vie dans ce temple. À cet effet, des repas y sont apportés par des moines deux fois par jour !
Ce rituel continue depuis 1200 ans.

Le mont Kôya a été enregistré, en 2004, parmi les patrimoines mondiaux de l’UNESCO.

Un repas japonais : “Ichijû sansai” (une soupe et trois plats)

Est-ce que vous aimez la cuisine japonaise ?
Quel est votre plat préféré ? Sushi, ramen, yakitori, ou okonomiyaki ??
Contrairement à l’image que vous pourriez en avoir, la base de la cuisine japonaise consiste en « ichiju sansai », qui signifie littéralement « une soupe et trois plats ». C’est un principe qui remonterait à l’époque de Heian (794-1185).

Comme vous le savez, le riz est la base d’un repas essentiel pour les Japonais. Ce « ichijyou sansai » désigne concrètement un bol de riz accompagné d’une soupe, normalement soupe de miso, et de trois petits plats qui changent généralement en fonction des produits saisonniers et régionaux.

Chaque aliment a un rôle nutritionnel : le riz est un féculent source d’énergie, la viande, le poisson, l’œuf ou le tofu sont riches en protéines, les légumes et les algues apportent des fibres alimentaires et des minéraux, et la soupe aide à la digestion, etc.
Une petite assiette de “tsukemono” (légumes vinaigrés) est également presque toujours servie.

Ce principe a été reconnu par l’UNESCO et le washoku, fondé sur « ichiju sansai », a été enregistré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2013.

Le même principe, mais plus éraboré et plus professionnel.

Musée mémoriel Kawamura

Récemment, j’ai visité le musée mémoriel Kawamura, qui se trouve dans la ville de Sakura du département de Chiba.

Ce musée a été ouvert en 1990 par une grande société d’encre et de produits chimiques, « DIC corporation », dans le but d’exposer sa collection contenant actuellement plus de 1.000 œuvres, notamment celles de Renoir, Rembrandt, Pollock, Rothko et Stella etc. Il est particulièrement connu pour sa « salle Rothko » et sa collection des nombreuses réalisations de Stella.

L’immeuble, conçu par un architecte célèbre, Ichirô Ebihara, se trouve dans un grand jardin. Cela nous permet d’y savourer ensemble trois éléments, l’art, l’architecture et la nature.

Le nombre peu élevé de visiteurs m’a vraiment étonnée.
Peut-être que c’était dû à ses salles spacieuses et au fait que ce musée n’est pas aisément accessible de Tokyo.

J’y ai passé des moments très agréables et tranquilles !

Voici une œuvre de Frank Stella (1936-).
Dans la ville de Sakura, vous trouverez également d’anciennes maisons de samouraïs.