Yokochô

Lorsque vous visitez des quartiers populaires à Tokyo, comme Shibuya, Shinjuku ou Ueno etc., il est conseillé de découvrir des ruelles, appelées « yokochô » qui signifie littéralement « quartier à côté ». Ces « yokochô », qui se trouvent derrière les grandes rues, sont bordées de bars, d’échoppes, de bouis-bouis ou de gargotes, chacun est minuscule, faisant moins de 20m2, et proposant un nombre très limité de place : entre 4 et 7 personnes peuvent s’y installer. Le soir, les allées sont très animées et encombrées d’habitants et de touristes.

Elles gardent une ambiance de l’ancien Tokyo du 20ème siècle, avant l’essor économique dans les années 60. À l’origine, la plupart de ces ruelles étaient mal réputées pour être un lieu privilégié pour le marché noir.

Habituellement, les bars de ce coin sont fréquentés par les habitués ou les gens qui sont présentés par un client régulier. Ils acceptent rarement les nouveaux venus.

Mais ces derniers temps, ce type de quartier est souvent présenté dans les guides touristiques, ces « yokochô » sont devenues très populaires même chez les étrangers et un peu touristiques.

Kôya san, mont Kôya

Voici l’allée d’accès au pavillon principal d’Okunoin.

Il y a quelques jours, je suis allée à Koyasan, « mont Koya », un lieu sacré dans le département de Wakayama, situé à environ 100 km au sud d’Ôsaka.

Ce n’était pas la première fois que j’y allais, mais c’est toujours intéressant car je découvre à chaque fois de nouvelles choses.

Ce lieu sacré a été ouvert au 9ème siècle, par un bonze vertueux appelé « kukai », comme un lieu d’entraînement du bouddhisme avec la permission de l’Empereur de cette époque. Ce bonze et ses disciples ont construit beaucoup de temples au sommet de la montagne à une altitude de 800m.
Depuis lors, cette montagne est toujours révérée comme lieu saint. 

 Dans la ville se trouvent 3 zones importantes qui s’appellent « Danjo garan », « Kongobuji » et « Okunoin ». Surtout, « Okunoin » est le lieu le plus sacré car il y a, dans cette zone, un temple où « Kukai » a disparu en méditant.
Même aujourd’hui, on dit que Kukai est toujours en vie dans ce temple. À cet effet, des repas y sont apportés par des moines deux fois par jour !
Ce rituel continue depuis 1200 ans.

Le mont Kôya a été enregistré, en 2004, parmi les patrimoines mondiaux de l’UNESCO.

Un repas japonais : “Ichijû sansai” (une soupe et trois plats)

Est-ce que vous aimez la cuisine japonaise ?
Quel est votre plat préféré ? Sushi, ramen, yakitori, ou okonomiyaki ??
Contrairement à l’image que vous pourriez en avoir, la base de la cuisine japonaise consiste en « ichiju sansai », qui signifie littéralement « une soupe et trois plats ». C’est un principe qui remonterait à l’époque de Heian (794-1185).

Comme vous le savez, le riz est la base d’un repas essentiel pour les Japonais. Ce « ichijyou sansai » désigne concrètement un bol de riz accompagné d’une soupe, normalement soupe de miso, et de trois petits plats qui changent généralement en fonction des produits saisonniers et régionaux.

Chaque aliment a un rôle nutritionnel : le riz est un féculent source d’énergie, la viande, le poisson, l’œuf ou le tofu sont riches en protéines, les légumes et les algues apportent des fibres alimentaires et des minéraux, et la soupe aide à la digestion, etc.
Une petite assiette de “tsukemono” (légumes vinaigrés) est également presque toujours servie.

Ce principe a été reconnu par l’UNESCO et le washoku, fondé sur « ichiju sansai », a été enregistré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2013.

Le même principe, mais plus éraboré et plus professionnel.