Nihonzaru ( les singes japonais )

Il y aurait 200 singes dans le parc « Jigoku-dani » , selon le site de ce parc.

L’appellation scientifique de Nihonzaru est le macaque japonais.

Ils mesurent environ de 50 à 60 cm et pèsent de 10 à 18 kg. Leur visage et leurs fesses sont roses. Ils vivent en troupe sous l’égide d’un boss, et fondent une société fortement hiérarchisée.

Depuis très longtemps, au Japon, l’image du singe apparaît souvent dans des peintures, des sculptures ou des récits.

D’après les croyances japonaises, le singe est considéré comme un messager des divinités japonaises ou comme un protecteur des chevaux.

Effectivement, la fameuse sculpture des trois singes, l’un qui ne voit pas le mal, l’autre qui ne dit pas le mal et le dernier qui ne n’entend pas le mal, dans le sanctuaire “Toshogu” à Nikko, se trouve sur un mur de l’écurie, comme si les singes protégaient les chevaux.

À Tokyo, dans un sanctuaire, appelé “Hie jinja”, les singes sont vénérés et vous y verrez des statues les représentant.

Pour découvrir de vrais singes sauvages, je vous invite à aller dans le département de Nagano, dans un parc appelé “Jigokudani”, traduit littéralement par “ enfer-vallée ”, où vous pourrez observer, en hiver, des singes qui se baignent dans les eaux thermales !

Voici la fameuse sculpture des trois singes dans le sanctuaire Tosho-gu à Nikko.

Hina matsuri, fête des poupées

Au Japon, le 3 mars est une journée consacrée aux petites filles, appelée “hina matsuri”. “Hina matsuri” signifie “fêtes des poupées”. 

Les familles, qui ont des petites filles, décorent leur maison avec une estrade de poupées pour célébrer “hina matsuri”. Les parents souhaitent que leurs filles puissent grandir en bonne santé et vivre des jours heureux dans leur avenir.

L’origine de cette fête remonte à l’époque de Heian (794-1185), où il y avait une sorte de cérémonie avec des poupées en paille ou en papier pour protéger les filles contre les maladies et les malheurs.
Le style, qu’on voit actuellement, remonte à l’époque d’Edo (1603-1868).

De nos jours, on peut également trouver des styles très variés.

J’ai visité la ville de Konosu dans le département de Saitama, où se sont regroupés, pendant l’époque d’Edo, les ateliers artisanaux consacrés aux poupées.
Durant plusieurs semaines de cette période (jusqu’au début de mars), on peut y voir des estrades de poupées installées dans quelques centres. Certaines estrades ont une hauteur impressionnante.

Il faut noter que cette fête est également appelée “momo no sekku” traduit par “fête des fleurs de pêchers”. Cette fête traditionnelle annonce l’arrivée du printemps.

Aujourd’hui, il fait très beau et doux comme si l’hiver était déjà fini^^/

Voici un orchestre de poupées.
Elles portent aussi un masque sanitaire et un atomiseur contre le coronavirus !
Voisi une estrade géante qui mesure 7m et a 31 étages !

Saison de l’ankou

Voici l’ankou, lotte japonaise, dans la devanture du restaurant « Isegen » à Kanda, à Tokyo.

L’ankou est un poisson qui vit au fond de la mer et mesure autour d’un mètre ayant une grosse tête et une bouche plate qui s’ouvre largement. Il se traduit par “lotte” ou “baudroie” en français. Mais il n’est pas équivalent à la lotte française. 

On pêche seulement l’ankou du mois de novembre à février et son prix est assez cher.
Par exemple, le “ankou nabe”(plat d’ankou mijoté dans une marmite en terre) coûte autour de 5.000 yen, soit environ 40 euros, par personne.

Il y a une façon spéciale de découper ce poisson, appelée “ankou no tsurushi-giri” qui signifie littéralement “découpage d’anko suspendu” à cause de sa peau visqueuse. En suivant cette technique, on coupe ce poisson en plusieurs parties : la chair du corps, la peau, l’estomac, le foie et les branchies etc. On utilise toutes ces parties pour, par exemple, le “ankou nabe”.

Le plat préparé à partir de son foie cuit (ankimo) à la sauce de yuzu est également très apprécié.

Personnellement, j’adore l’anko quand il est frit (ankou no kara-age).

On peut trouver un marché de poissons et beaucoup de restaurants d’ankou dans la ville d’Oarai.
Voici la plage de la ville d’Oarai dans le département d’Ibaraki.