Katana togishi, polisseur de lames de sabres,

Voici des katana qui datent de centaines d’années.

Est-ce que vous avez déjà vu le sabre japonais, appelé katana en japonais ?

Le katana a été évidemment utilisé par les samouraïs lors de leurs combats jusqu’au milieu du 19ème siécle.

Mais, pendant l’époque d’Edo(1603-1868), il n’y a presque plus eu de guerre. Les katanas sont devenus tout simplement un symbole des samouraïs. Ils étaient hérités de génération en génération comme trésor de famille.
Certains katana, soigneusement fabriqués, sont réputés artistiquement. De nombreux sabres considérés comme des trésors nationaux portent le nom de  leur forgeron, tel que Masamune, Muramasa ou Munechika, etc. 

Derrière ces légendaires forgerons, il ne faut pas oublier la présence des polisseurs de lames de sabres, appelée katana-togishi en japonais. 

Les techniques de polissage permettent de remettre une lame dans sa forme originelle et de rendre lisible ses caractéristiques. Tous les processus du travail sont confiés à un polisseur érudit non seulement dans les techniques de polissage mais aussi dans la lecture des lames ainsi que dans l’histoire des forgerons. 

J’ai visité un atelier de polissage de sabres japonais.
Le polisseur travaille soigneusement de façon à ne pas endommager la lame.
Le polisseur utilise plusieurs pierres à polir.

Umeboshi

Vous pouvez faire vous-même l’umeboshi

Connaissez-vous l’umeboshi ?
Rien qu’à entendre le mot « umeboshi », l’eau me vient à la bouche, tout en faisant une grimace. L’« umeboshi », traduit par la prune confite dans du sel, est un aliment au goût très acide.
Elle est consommée quotidiennement dans les foyers japonais, surtout en raison de ses bienfaits nutritionnels.

Son acide citrique stimulerait, en effet, la salivation, la digestion, le métabolisme et aurait un pouvoir désinfectant. Il servirait également à calmer les maux de tête et à agir contre la fatigue.

En réalité, lorsque l’umeboshi a été introduit pour la première fois au Japon, il y a plus de 1.000 ans, depuis la Chine, il n’était pas reconnu comme un aliment mais comme un médicament. D’après des archives, écrites au 10ème siècle, dans lesquelles a été mentionné pour la première fois l’umeboshi, il aurait guéri la maladie d’un empereur !

Cet été, la saison des pluies est déjà finie au mois de juin !
Depuis, une canicule exceptionnelle frappe le pays. Cela m’empêche de retrouver le moral.

Je vais surmonter cette chaleur caniculaire en mangeant des umeboshi !

Voici un prunier.
La plupart des Japonais achètent des umeboshi déjà faits.

Nihon-shu, boisson alcoolisée japonais

Ce week-end, j’ai visité une brasserie de la boisson alcoolisée qu’on appelle “sake” ou “nihon-shu”.
Est-ce que vous l’avez déjà goûté ?
Elle est élaborée à partir de la fermentation dans l’eau de riz et comporte entre 13 et 17% d’alcool.

On va se pencher un petit peu sur l’histoire du sake.
Son apparition remonte au 3ème siècle et la technique de fabrication du saké aurait été importée de Chine comme la culture du riz. Mais, suivant les archives qui racontent les mythes japonais, écrites au 8ème siècle, on croyait que la riziculture avait été créée par une divinité du soleil.
C’est pourquoi du riz et du saké fabriqué à partir de riz sont offerts aux sanctuaires en souhaitant une bonne récolte et également en témoignant de sa gratitude des gens dans le monde profane.
Au début, le saké est utilisé, ainsi, pour les rituels shintô. Petit à petit, sa consommation se répand parmi les nobles et les samouraïs (guerriers japonais) à partir du 14ème siècle et enfin les citoyens ordinaires à partir du 18ème siècle.De nos jours, le saké est l’un des alcools les plus populaires chez les Japonais et se déguste à toutes les occasions, notamment, pendant les repas de fête.