Il s’agit d’un appartement légendaire où, dans les années 50-60, habitaient plusieurs grands maîtres du manga, tels que TEZUKA Osamu, FUJIKO Fujio etc., pendant leur jeunesse. Il est devenu maintenant un lieu de pèlerinage pour les dessinateurs actuels et les passionnés de manga.
Tokiwasô a été démoli il y a 40 ans, mais il a été reconstruit en respectant fidèlement le bâtiment d’origine et est ouvert au public depuis l’an 2020 en tant que musée du manga, dans le but de diffuser au monde entier la culture des mangas et des dessins animés.
Voici la cuisine commune. Vous aurez l’impression que les artistes y sont encore présents. Certaines chambres ont été reproduites telles qu’elles étaient avec, à l’intérieur, les outils pour la création des mangas.
Voici les higanbana en pleine floraison dans le parc ≪Kinchakuda≫ du département de Saitama.
Maintenant, c’est la saison des fleurs de « higanbana ». Ces fleurs rouges se forment au sommet de très longues tiges. Cette plante « higanbana » est appelée « lycoris radiata » ou « lis araignée rouge » car leurs longues étamines rappellent visuellement les pattes d’araignées. Alors que ce nom japonais « higanbana » signifie littéralement « fleurs d’équinoxe ». Effectivement, elles fleurissent à la fin de l’été ou au début de l’automne, soit autour de l’équinoxe d’automne. Cependant, le terme « higan » a une autre signification : « l’au-delà ». Donc, cela signifie également « fleurs de l’au-delà ».
En fait, elle porte des centaines de noms différents selon les régions, tels que fleur de cadavre, fleur de tombe, fleur d’enfer ou fleur de fantôme etc. Ces appellations sont tristes, malgré leur beauté ! Comme leurs ampoules sont toxiques, les « higanbana » ont été, il y a longtemps, plantés exprès à l’extérieur des rizières ou près des tombes pour éloigner les souris et les insectes nuisibles. Chez l’homme, ils peuvent causer des douleurs au ventre, des nausées, des vomissements et la diarrhée. Il ne faut donc pas en manger !
Maintenant, ils sont en pleine floraison. J’ai visité un parc du département de Saitama, qui est célèbre pour ses higanbana. Le temps de floraison dure environ deux semaines.
Leurs longues étamines rappellent visuellement les pattes d’araignées.C’est rare de trouver les fleurs roses et blanches.
Voici des katana qui datent de centaines d’années.
Est-ce que vous avez déjà vu le sabre japonais, appelé katana en japonais ?
Le katana a été évidemment utilisé par les samouraïs lors de leurs combats jusqu’au milieu du 19ème siécle.
Mais, pendant l’époque d’Edo(1603-1868), il n’y a presque plus eu de guerre. Les katanas sont devenus tout simplement un symbole des samouraïs. Ils étaient hérités de génération en génération comme trésor de famille. Certains katana, soigneusement fabriqués, sont réputés artistiquement. De nombreux sabres considérés comme des trésors nationaux portent le nom de leur forgeron, tel que Masamune, Muramasa ou Munechika, etc.
Derrière ces légendaires forgerons, il ne faut pas oublier la présence des polisseurs de lames de sabres, appelée katana-togishi en japonais.
Les techniques de polissage permettent de remettre une lame dans sa forme originelle et de rendre lisible ses caractéristiques. Tous les processus du travail sont confiés à un polisseur érudit non seulement dans les techniques de polissage mais aussi dans la lecture des lames ainsi que dans l’histoire des forgerons.
J’ai visité un atelier de polissage de sabres japonais.Le polisseur travaille soigneusement de façon à ne pas endommager la lame.Le polisseur utilise plusieurs pierres à polir.