Umeboshi

Vous pouvez faire vous-même l’umeboshi

Connaissez-vous l’umeboshi ?
Rien qu’à entendre le mot « umeboshi », l’eau me vient à la bouche, tout en faisant une grimace. L’« umeboshi », traduit par la prune confite dans du sel, est un aliment au goût très acide.
Elle est consommée quotidiennement dans les foyers japonais, surtout en raison de ses bienfaits nutritionnels.

Son acide citrique stimulerait, en effet, la salivation, la digestion, le métabolisme et aurait un pouvoir désinfectant. Il servirait également à calmer les maux de tête et à agir contre la fatigue.

En réalité, lorsque l’umeboshi a été introduit pour la première fois au Japon, il y a plus de 1.000 ans, depuis la Chine, il n’était pas reconnu comme un aliment mais comme un médicament. D’après des archives, écrites au 10ème siècle, dans lesquelles a été mentionné pour la première fois l’umeboshi, il aurait guéri la maladie d’un empereur !

Cet été, la saison des pluies est déjà finie au mois de juin !
Depuis, une canicule exceptionnelle frappe le pays. Cela m’empêche de retrouver le moral.

Je vais surmonter cette chaleur caniculaire en mangeant des umeboshi !

Voici un prunier.
La plupart des Japonais achètent des umeboshi déjà faits.

Nihon-shu, boisson alcoolisée japonais

Ce week-end, j’ai visité une brasserie de la boisson alcoolisée qu’on appelle “sake” ou “nihon-shu”.
Est-ce que vous l’avez déjà goûté ?
Elle est élaborée à partir de la fermentation dans l’eau de riz et comporte entre 13 et 17% d’alcool.

On va se pencher un petit peu sur l’histoire du sake.
Son apparition remonte au 3ème siècle et la technique de fabrication du saké aurait été importée de Chine comme la culture du riz. Mais, suivant les archives qui racontent les mythes japonais, écrites au 8ème siècle, on croyait que la riziculture avait été créée par une divinité du soleil.
C’est pourquoi du riz et du saké fabriqué à partir de riz sont offerts aux sanctuaires en souhaitant une bonne récolte et également en témoignant de sa gratitude des gens dans le monde profane.
Au début, le saké est utilisé, ainsi, pour les rituels shintô. Petit à petit, sa consommation se répand parmi les nobles et les samouraïs (guerriers japonais) à partir du 14ème siècle et enfin les citoyens ordinaires à partir du 18ème siècle.De nos jours, le saké est l’un des alcools les plus populaires chez les Japonais et se déguste à toutes les occasions, notamment, pendant les repas de fête.

temple pour les femmes, Murô-ji

Voici le temple pour les femmes !

Est-ce que vous savez qu’au Japon, il y a longtemps, certaines montagnes, qui sont censées être sacrées, était, pendant des siècles, interdites d’accès aux femmes.

C’était le cas pour le fameux mont Kôya, ouvert au 9ème siècle, qui contient beaucoup de temples bouddhiques, situé à 120km au sud de Kyoto.

Cependant, au pied de ce mont Kôya, vous trouverez un temple qui accueille depuis toujours les femmes. Il s’agit du temple Murô-ji, qui date du 7ème siècle, situé dans le sud du département de Nara.

À l’époque, les femmes, qui voulaient faire le pèlerinage du mont Kôya, visitaient ce temple, Murô-ji. Il est appelé communément “nyonin Kôya », qui se traduit par « Koya pour les femmes ».
Son pavillon date du 9ème siècle et sa pagode à 5 étages du 8ème siècle. Cette dernière est une des pagodes les plus anciennes. Elle a été, d’ailleurs, restaurée après avoir été sérieusement endommagée par le grand typhon en 1998.
*Vous pouvez cliquer sur ce lien pour vous rendre compte vous-même de l‘étendue des dégâts.

Récemment, j’ai visité ce temple. En réalité, il n’est pas très facile d’y accéder depuis le centre de Nara. Il faut prendre un autobus qui ne circule qu’une fois par heure !
Je vous conseille de plutôt louer une voiture.

La pagode, ayant 16m de hauteur, est la pagode la plus petite du pays.