Sumo-beya, écurie de sumo

Les entraînements commencent vers 7 heures du matin.

Il y a quelques jours, j’ai visité une écurie de sumo pour observer des  entraînements du matin des lutteurs.
D’après la fédération de sumo, environ 700 lutteurs appartiennent, actuellement, à un des 46 établissements, appelé « heya », qui se traduit par « écurie ». Établissement confié à un « oyakata », un ex-glorieux lutteur, par cette fédération.
Chaque « heya » est créé par ce « oyakata » à ses frais. La fédération ne les aide pas financièrement pour leur création. Pourtant, elle donne au « heya » des subventions en fonction du nombre de lutteurs. Par ailleurs, ces subventions augmentent en fonction de la promotion au niveau supérieur des lutteurs.
C’est pourquoi, avoir beaucoup de lutteurs dans les échelons les plus élevés est très important pour gérer le « heya ».

Les conditions pour devenir un lutteur sont : mesurer plus de 1m 67, peser plus de 67 kg et avoir entre 15 et 22 ans.

Les lutteurs, qui viennent d’entrer dans le « heya », doivent suivre des cours de culture générale, parallèlement aux entraînements physiques, dans un établissement de formation, avant de loger dans le « heya » du « oyakata ». Principalement, après la formation, ils y habitent avec l’« oyakata » et leurs codisciples jusqu’à leur mariage.

Ils sont très souples.
Les tournois ont lieu tous les mois impairs. Un tournoi sur deux à Tokyo, en janvier, mai et septembre.

Kakigôri, glace pilée

Le monticule de la glace râpée aspergé du sirop de fraise.
Le kakigôri garni de pâte de haricot rouge sucré (anko) et de farine de soja (kinako).

Depuis quelques années, au Japon, les cafés spécialisés dans le kakigôri connaissent un franc succès, devant lesquels on découvre très souvent des gens faisant la queue.

Le kakigôri est un dessert japonais qui se compose d’une glace râpée aromatisée de sirop de fruit ou de thé matcha, de lait concentré, etc. Rafraîchissant, il se mange traditionnellement en été, période pendant laquelle le pays subit une chaleur humide.

Récemment, le kakigôri est joliment présenté avec des fruits de saison (tels que la fraise, le melon, la châtaigne), de la crème chantilly, de la pâte de haricot rouge sucré. Et c’est une réussite !
Certains cafés en servent toute l’année.  

Dans mon café le plus préféré, le prix d’un kakigôri s’élève, en moyenne, à 3.000 yens, l’équivalent, actuellement, environ 20 euros !! 

Un bloc de glace est rapé à l’aide d’une machine. 
Ce kakigôri entièrement couvert de savoureuses fraises coûte 5.000 yens, soit 33 euros !!

Zazen

La pratique du zazen dans le temple Jyôjû-ji à Kyoto. Pouvez-vous m’apercevoir, masquée, derrière le pilier ?

Récemment, j’ai participé, pour la première fois, à la pratique du “zazen” dans un temple bouddhique à Kyoto (temple Jyôjû-ji).

Avez-vous déjà entendu parler du “zazen” ?

Ce mot est composé de deux mots, “za” signifie “s’asseoir” et “zen” “méditation” ou désigne une des écoles bouddhiques.
Il s’agit donc de la pratique de la méditation du bouddhisme. Cette pratique est quotidiennement effectuée par les moines des temples de l’école zen. Mais certains temples sont ouverts au public pour que tout le monde puisse essayer de pratiquer ce zazen pour environ une heure. 

Le moine nous a proposé de nous asseoir dans la position de lotus, mais je ne suis pas arrivée à prendre cette position, non plus la position du demi-lotus. Cela m’a fait vraiment mal aux jambes.
Finalement, j’ai croisé les jambes en tailleur. Cela m’était quand même difficile de maintenir cette position sans bouger pendant toute une heure.
Il nous a également proposé de ne penser à rien durant le “zazen”, mais cela m’était aussi difficile. Je ne pouvais pas m’enpêcher de compter..  

Après cette pratique, un “fucha-ryôri”, cuisine végétalienne spécifique de cette école, nous a été servie ! C’était délicieux !

Après le zazen, nous nous sommes régalés !