Nihon-shu, boisson alcoolisée japonais

Ce week-end, j’ai visité une brasserie de la boisson alcoolisée qu’on appelle “sake” ou “nihon-shu”.
Est-ce que vous l’avez déjà goûté ?
Elle est élaborée à partir de la fermentation dans l’eau de riz et comporte entre 13 et 17% d’alcool.

On va se pencher un petit peu sur l’histoire du sake.
Son apparition remonte au 3ème siècle et la technique de fabrication du saké aurait été importée de Chine comme la culture du riz. Mais, suivant les archives qui racontent les mythes japonais, écrites au 8ème siècle, on croyait que la riziculture avait été créée par une divinité du soleil.
C’est pourquoi du riz et du saké fabriqué à partir de riz sont offerts aux sanctuaires en souhaitant une bonne récolte et également en témoignant de sa gratitude des gens dans le monde profane.
Au début, le saké est utilisé, ainsi, pour les rituels shintô. Petit à petit, sa consommation se répand parmi les nobles et les samouraïs (guerriers japonais) à partir du 14ème siècle et enfin les citoyens ordinaires à partir du 18ème siècle.De nos jours, le saké est l’un des alcools les plus populaires chez les Japonais et se déguste à toutes les occasions, notamment, pendant les repas de fête.

temple pour les femmes, Murô-ji

Voici le temple pour les femmes !

Est-ce que vous savez qu’au Japon, il y a longtemps, certaines montagnes, qui sont censées être sacrées, était, pendant des siècles, interdites d’accès aux femmes.

C’était le cas pour le fameux mont Kôya, ouvert au 9ème siècle, qui contient beaucoup de temples bouddhiques, situé à 120km au sud de Kyoto.

Cependant, au pied de ce mont Kôya, vous trouverez un temple qui accueille depuis toujours les femmes. Il s’agit du temple Murô-ji, qui date du 7ème siècle, situé dans le sud du département de Nara.

À l’époque, les femmes, qui voulaient faire le pèlerinage du mont Kôya, visitaient ce temple, Murô-ji. Il est appelé communément “nyonin Kôya », qui se traduit par « Koya pour les femmes ».
Son pavillon date du 9ème siècle et sa pagode à 5 étages du 8ème siècle. Cette dernière est une des pagodes les plus anciennes. Elle a été, d’ailleurs, restaurée après avoir été sérieusement endommagée par le grand typhon en 1998.
*Vous pouvez cliquer sur ce lien pour vous rendre compte vous-même de l‘étendue des dégâts.

Récemment, j’ai visité ce temple. En réalité, il n’est pas très facile d’y accéder depuis le centre de Nara. Il faut prendre un autobus qui ne circule qu’une fois par heure !
Je vous conseille de plutôt louer une voiture.

La pagode, ayant 16m de hauteur, est la pagode la plus petite du pays.

Nihonzaru ( les singes japonais )

Il y aurait 200 singes dans le parc « Jigoku-dani » , selon le site de ce parc.

L’appellation scientifique de Nihonzaru est le macaque japonais.

Ils mesurent environ de 50 à 60 cm et pèsent de 10 à 18 kg. Leur visage et leurs fesses sont roses. Ils vivent en troupe sous l’égide d’un boss, et fondent une société fortement hiérarchisée.

Depuis très longtemps, au Japon, l’image du singe apparaît souvent dans des peintures, des sculptures ou des récits.

D’après les croyances japonaises, le singe est considéré comme un messager des divinités japonaises ou comme un protecteur des chevaux.

Effectivement, la fameuse sculpture des trois singes, l’un qui ne voit pas le mal, l’autre qui ne dit pas le mal et le dernier qui ne n’entend pas le mal, dans le sanctuaire “Toshogu” à Nikko, se trouve sur un mur de l’écurie, comme si les singes protégaient les chevaux.

À Tokyo, dans un sanctuaire, appelé “Hie jinja”, les singes sont vénérés et vous y verrez des statues les représentant.

Pour découvrir de vrais singes sauvages, je vous invite à aller dans le département de Nagano, dans un parc appelé “Jigokudani”, traduit littéralement par “ enfer-vallée ”, où vous pourrez observer, en hiver, des singes qui se baignent dans les eaux thermales !

Voici la fameuse sculpture des trois singes dans le sanctuaire Tosho-gu à Nikko.