Maid café (café de femme de chambre)

Ce café est un des 3 grands café à Akihabara, qui s’appelle « @homecafe ».

Est-ce que vous avez entendu l’expression « maid café » ?

Il y en a beaucoup au quartier Akihabara.

Dans ce café, de jeunes serveuses, portant un costume de femme de chambre (soubrette), vous accueilleront dès l’entrée, en s’exclamant d’une voix cajoleuse, “Bienvenu à la maison, seigneur et princesse”.

Elles portent toutes un surnom et elles se présentent en disant “Je suis venue du monde des gâteaux, des étoiles, quelques chose comme ça.

À table, vous commanderez de quoi manger et de quoi boire.
Il y a également des forfaits différents, soit une boisson et une photo avec une maid, soit une boisson et un jeu (parfaitement innocent !) avec une maid.
Cela coûte environ 2.000 yens. Cela vous reviendra à 3.000 yens à peu près au total avec le prix d’entrée de 700 yens.
Après que votre boisson vous sera servie, elles, selon votre désir, dessinent un chat, une fleur ou un monstre, etc, sur votre boisson. Puis, nous pourrons discuter pour un moment.
Vous pourrez de temps en temps regarder les maids danser.

Vous ne pourrez pas y rester plus d’une heure. Si vous voulez prolonger le plaisir, vous devrez ressortir et payer une nouvelle entrée.

C’est aussi une bonne idée d’y aller, en été, pour faire une petite pause en évitant une chaleur caniculaire du Japon !

Voici les images qu’a dessinées une maid à ma demande !
Elle m’appelait « princesse Yumiko » !!

Nihon 100 meizan, 100 montagnes célèbres du Japon

Voici le mont Nantai à Nikko, considéré comme une montagne sacrée (photo prise en 2022).

La randonnée en montagne est un de mes plaisirs préférés.

Quand j’habitais à Genève (de 2008 à 2011), j’ai commencé à en faire, et je me suis également mise à pratiquer l’alpinisme en Suisse et en France.
Puis, après de longues interruptions, j’ai recommencé, il y a quelques années, à aller à la montagne au Japon. Mais, je ne connaissais pas bien les montagnes japonaises.

Au Japon, il y a une liste de 100 montagnes célèbres qu’un alpiniste et écrivain japonais, Kyûya FUKADA (1903-1971), a établie pour écrire une série d’articles dans un magazine spécialisé dans l’alpinisme.
Ces 100 montagnes ont été choisies pour leur beauté et leur renommée. Chacune doit être une montagne unique ayant du caractère et une histoire, etc. 
Cette liste donne une forte motivation aux randonneurs pour fréquenter les montagnes.

Moi aussi, j’essaie petit à petit d’aller jusqu’au sommet des montagnes de cette liste, depuis l’année dernière.
J’ai coché, pour l’instant, 15 montagnes, y compris le mont Fuji !

Au sommet du mont Blanc (août en 2010)
L’ascension réusie du mont Cervin (le 26 juillet 2012)
Le mont Nikko Shirane dont la forme est uniuqe (photo prise au mois d’octobre 2022).

Sumo-beya, écurie de sumo

Les entraînements commencent vers 7 heures du matin.

Il y a quelques jours, j’ai visité une écurie de sumo pour observer des  entraînements du matin des lutteurs.
D’après la fédération de sumo, environ 700 lutteurs appartiennent, actuellement, à un des 46 établissements, appelé « heya », qui se traduit par « écurie ». Établissement confié à un « oyakata », un ex-glorieux lutteur, par cette fédération.
Chaque « heya » est créé par ce « oyakata » à ses frais. La fédération ne les aide pas financièrement pour leur création. Pourtant, elle donne au « heya » des subventions en fonction du nombre de lutteurs. Par ailleurs, ces subventions augmentent en fonction de la promotion au niveau supérieur des lutteurs.
C’est pourquoi, avoir beaucoup de lutteurs dans les échelons les plus élevés est très important pour gérer le « heya ».

Les conditions pour devenir un lutteur sont : mesurer plus de 1m 67, peser plus de 67 kg et avoir entre 15 et 22 ans.

Les lutteurs, qui viennent d’entrer dans le « heya », doivent suivre des cours de culture générale, parallèlement aux entraînements physiques, dans un établissement de formation, avant de loger dans le « heya » du « oyakata ». Principalement, après la formation, ils y habitent avec l’« oyakata » et leurs codisciples jusqu’à leur mariage.

Ils sont très souples.
Les tournois ont lieu tous les mois impairs. Un tournoi sur deux à Tokyo, en janvier, mai et septembre.