Nihon 100 meizan, 100 montagnes célèbres du Japon

Voici le mont Nantai à Nikko, considéré comme une montagne sacrée (photo prise en 2022).

La randonnée en montagne est un de mes plaisirs préférés.

Quand j’habitais à Genève (de 2008 à 2011), j’ai commencé à en faire, et je me suis également mise à pratiquer l’alpinisme en Suisse et en France.
Puis, après de longues interruptions, j’ai recommencé, il y a quelques années, à aller à la montagne au Japon. Mais, je ne connaissais pas bien les montagnes japonaises.

Au Japon, il y a une liste de 100 montagnes célèbres qu’un alpiniste et écrivain japonais, Kyûya FUKADA (1903-1971), a établie pour écrire une série d’articles dans un magazine spécialisé dans l’alpinisme.
Ces 100 montagnes ont été choisies pour leur beauté et leur renommée. Chacune doit être une montagne unique ayant du caractère et une histoire, etc. 
Cette liste donne une forte motivation aux randonneurs pour fréquenter les montagnes.

Moi aussi, j’essaie petit à petit d’aller jusqu’au sommet des montagnes de cette liste, depuis l’année dernière.
J’ai coché, pour l’instant, 15 montagnes, y compris le mont Fuji !

Au sommet du mont Blanc (août en 2010)
L’ascension réusie du mont Cervin (le 26 juillet 2012)
Le mont Nikko Shirane dont la forme est uniuqe (photo prise au mois d’octobre 2022).

Sumo-beya, écurie de sumo

Les entraînements commencent vers 7 heures du matin.

Il y a quelques jours, j’ai visité une écurie de sumo pour observer des  entraînements du matin des lutteurs.
D’après la fédération de sumo, environ 700 lutteurs appartiennent, actuellement, à un des 46 établissements, appelé « heya », qui se traduit par « écurie ». Établissement confié à un « oyakata », un ex-glorieux lutteur, par cette fédération.
Chaque « heya » est créé par ce « oyakata » à ses frais. La fédération ne les aide pas financièrement pour leur création. Pourtant, elle donne au « heya » des subventions en fonction du nombre de lutteurs. Par ailleurs, ces subventions augmentent en fonction de la promotion au niveau supérieur des lutteurs.
C’est pourquoi, avoir beaucoup de lutteurs dans les échelons les plus élevés est très important pour gérer le « heya ».

Les conditions pour devenir un lutteur sont : mesurer plus de 1m 67, peser plus de 67 kg et avoir entre 15 et 22 ans.

Les lutteurs, qui viennent d’entrer dans le « heya », doivent suivre des cours de culture générale, parallèlement aux entraînements physiques, dans un établissement de formation, avant de loger dans le « heya » du « oyakata ». Principalement, après la formation, ils y habitent avec l’« oyakata » et leurs codisciples jusqu’à leur mariage.

Ils sont très souples.
Les tournois ont lieu tous les mois impairs. Un tournoi sur deux à Tokyo, en janvier, mai et septembre.

Kakigôri, glace pilée

Le monticule de la glace râpée aspergé du sirop de fraise.
Le kakigôri garni de pâte de haricot rouge sucré (anko) et de farine de soja (kinako).

Depuis quelques années, au Japon, les cafés spécialisés dans le kakigôri connaissent un franc succès, devant lesquels on découvre très souvent des gens faisant la queue.

Le kakigôri est un dessert japonais qui se compose d’une glace râpée aromatisée de sirop de fruit ou de thé matcha, de lait concentré, etc. Rafraîchissant, il se mange traditionnellement en été, période pendant laquelle le pays subit une chaleur humide.

Récemment, le kakigôri est joliment présenté avec des fruits de saison (tels que la fraise, le melon, la châtaigne), de la crème chantilly, de la pâte de haricot rouge sucré. Et c’est une réussite !
Certains cafés en servent toute l’année.  

Dans mon café le plus préféré, le prix d’un kakigôri s’élève, en moyenne, à 3.000 yens, l’équivalent, actuellement, environ 20 euros !! 

Un bloc de glace est rapé à l’aide d’une machine. 
Ce kakigôri entièrement couvert de savoureuses fraises coûte 5.000 yens, soit 33 euros !!