Toshikoshi soba

Nouilles de sarrasin que les Japonais mangent au moment du passage à la nouvelle année

On mange ces nouilles avec un bouillon fait à partir de la sauce soja.

Le soir du 31 décembre, le plat traditionnel est un plat de soba, appelé en japonais “Toshikoshi soba”, qui veut dire littéralement “passer le Nouvel an” et “nouilles de sarrasin”. Les longues pâtes fines de sarrasin représentent symboliquement une longue vie à venir.

Je suis allée au temple bouddhiste Jindai-ji, situé à une vingtaine de kilomètres dans l’ouest de Tokyo, pour manger de ce toshikoshi soba.

Jindai-ji est le deuxième temple le plus ancien de Tokyo, après celui de Senso-ji à Asakusa, sa construction remonte à l’année 733.

Autour de ce temple se sont regroupés des petits commerces et en particulier des restaurants qui servent la spécialité locale, nouilles de sarrasin, appelé “jindai-ji soba”.

À la devanture de certains restaurants, à travers une vitrine, on peut voir toutes les étapes de la préparation du soba.
Beaucoup de personnes visitent ce temple, Jindai-ji, autour du Nouvel an.

Visite du ministère de la Défense

L’ancien bâtiment du ministère de la Défense a été le théatre de événements historiques.

Le ministère de la Défense (Bôei-sho en japonais) est un des départements ministériels du gouvernement japonais et dirige les Forces d’Auto-Défense japonaises (terme officiel pour désigner l’armée japonaise)
Son siège, qui se situe dans le quartier d’Ichigaya à Tokyo, a été le théâtre de quelques événements historiques.
Ce bâtiment, utilisé d’abord pour l’académie de l’Armée impériale japonaise, puis pour l’état-major du ministère de la guerre jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, a accueilli le tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient. Cette instance a été créée le 19 janvier 1946 pour juger les grands criminels de la Seconde Guerre mondiale.

Actuellement, on peut visiter la salle transférée et restaurée où ce tribunal a eu lieu.
La visite guidée (sur réservation) nous permet également de trouver les salles dans lesquelles s’est déroulé le processus du suicide du fameux écrivain MISHIMA Yukio. Suicide par “seppuku”, soit “harakiri”, terme plus courant dans les pays occidentaux, après un long discours sur la terrasse. On peut encore voir certaines taillades faites lors de son suicide.

Je suis à la barre où se trouvaient les criminels japonais de la seconde guerre mondiale.
L’ancien premier minitre, TOJO Hideki. a été condamné à mort.
On peut voir des taillades faites par MISHIMA Yukio lors de son suicide.