Kakigôri, glace pilée

Le monticule de la glace râpée aspergé du sirop de fraise.
Le kakigôri garni de pâte de haricot rouge sucré (anko) et de farine de soja (kinako).

Depuis quelques années, au Japon, les cafés spécialisés dans le kakigôri connaissent un franc succès, devant lesquels on découvre très souvent des gens faisant la queue.

Le kakigôri est un dessert japonais qui se compose d’une glace râpée aromatisée de sirop de fruit ou de thé matcha, de lait concentré, etc. Rafraîchissant, il se mange traditionnellement en été, période pendant laquelle le pays subit une chaleur humide.

Récemment, le kakigôri est joliment présenté avec des fruits de saison (tels que la fraise, le melon, la châtaigne), de la crème chantilly, de la pâte de haricot rouge sucré. Et c’est une réussite !
Certains cafés en servent toute l’année.  

Dans mon café le plus préféré, le prix d’un kakigôri s’élève, en moyenne, à 3.000 yens, l’équivalent, actuellement, environ 20 euros !! 

Un bloc de glace est rapé à l’aide d’une machine. 
Ce kakigôri entièrement couvert de savoureuses fraises coûte 5.000 yens, soit 33 euros !!

Zazen

La pratique du zazen dans le temple Jyôjû-ji à Kyoto. Pouvez-vous m’apercevoir, masquée, derrière le pilier ?

Récemment, j’ai participé, pour la première fois, à la pratique du “zazen” dans un temple bouddhique à Kyoto (temple Jyôjû-ji).

Avez-vous déjà entendu parler du “zazen” ?

Ce mot est composé de deux mots, “za” signifie “s’asseoir” et “zen” “méditation” ou désigne une des écoles bouddhiques.
Il s’agit donc de la pratique de la méditation du bouddhisme. Cette pratique est quotidiennement effectuée par les moines des temples de l’école zen. Mais certains temples sont ouverts au public pour que tout le monde puisse essayer de pratiquer ce zazen pour environ une heure. 

Le moine nous a proposé de nous asseoir dans la position de lotus, mais je ne suis pas arrivée à prendre cette position, non plus la position du demi-lotus. Cela m’a fait vraiment mal aux jambes.
Finalement, j’ai croisé les jambes en tailleur. Cela m’était quand même difficile de maintenir cette position sans bouger pendant toute une heure.
Il nous a également proposé de ne penser à rien durant le “zazen”, mais cela m’était aussi difficile. Je ne pouvais pas m’enpêcher de compter..  

Après cette pratique, un “fucha-ryôri”, cuisine végétalienne spécifique de cette école, nous a été servie ! C’était délicieux !

Après le zazen, nous nous sommes régalés !

47 ronins (samouraïs au chômage)

Voici le temple Sengaku-ji où reposent les 47 samouraïs et leur maître.

Connaissez-vous l’histoire des 47 ronins ? 

Presque tous les Japonais connaissent cette histoire à travers des romans, films, feuilletons télévisés et pièces de théâtre kabuki.

Le terme japonais “ronin” désigne les samouraïs qui ont perdu leur chef et qui n’appartiennent à aucun fief féodal. Il s’agit donc des samouraïs au chômage.

L’histoire des 47 ronins est une histoire vraie du début du 18e siècle.

Un résumé rapide :  leur chef, ASANO Naganori était un grand seigneur qui régnait sur la région Akô (une partie du département de Hyogo actuel). 

À cette époque-là, tous les seigneurs étaient obligés de se déplacer, tous les 2 ans, entre son fief et Edo.
Ce grand seigneur, ASANO, s’occupait, à Edo, de l’organisation des cérémonies pour accueillir des délégués impériaux sous la direction de son aîné, KIRA Yoshinaka. Mais ces deux seigneurs ne s’entendaient pas bien. Kira se moquait souvent d’ASANO.

En 1701, avant une grande cérémonie dans le château Edo, KIRA a insulté, comme d’habitude, ASANO. Ce dernier a perdu son sang-froid et a agressé KIRA à coup de sabre. KIRA a été blessé et ASANO a été tout de suite condamné au suiside rituel appelé seppuku ( harakiri ) par le shogun.
Il a été enterré dans le temple Sengaku-ji.

47 parmi ses vassaux, ayant perdu leur chef, ont décidé de le venger, et un an plus tard, après une préparation en cachette, ils ont finalement tué KIRA.

Ces 47 ronins ont été également condamnés au seppuku et enterrés à côté de son maître dans le même temple.

Récemment, j’ai participé au pèlerinage des 47 ronins. Nous avons marché de la maison de Kira au temple Sengakuji, environ 10 km, à l’instar des 47 ronins qui s’étaient dirigés vers ce temple, pour y déposer la tête de Kira, juste après leur attaque.

Le temple accueille tous les jours beaucoup de visiteurs.
J’ai marché sur le même itinéraire que les 47 ronins, en portant leur manteau.