Escalade

Dans la salle d’escalade, des prises colorées sont installées à la place de rochers.

L’escalade est mon divertissement sportif préféré.
Au Japon, elle est de plus en plus populaire ces derniers temps. Nous voyons souvent des émissions à la télévision qui la présentent, notamment depuis les Jeux olympiques de Tokyo en 2021 où deux athlètes japonaises sont montées sur le podium.

Moi, je m’y suis initiée la première fois, il y a 10 ans, aux parcs des Gaillands Chamonix en France, dans le but de pouvoir escalader des montagnes d’un niveau difficile. 

Actuellement, pour mon plaisir, je préfère l’escalade à l’alpinisme.
J’en fais presque 2 fois par semaine, habituellement dans des salles d’escalade en ville.

Personnellement, je préfère le « lead climbing », qui nécessite une stratégie, au « bouldering ».

Le « free climbing » (l’escalade libre) a deux types : le « bouldering », escalade de rochers de 3 à 5 m sans corde, et le « route climbing », escalade de rochers de plus de 10m en utilisant une corde avec une autre personne qui, au sol, l’assure, « bilayer ».
Dans le « route climbing », il y a aussi deux styles.
Un style est le « top rope » : on escalade avec la corde pendue sur un rocher (il faut donc que quelqu’un la prépare au départ ). Le « bilayer » tire la corde.
L’autre style est le « lead climbing » : on escalade en fixant soi-même la corde à  des boulons déjà installés sur le mur. Le « bilayer » donne du mou à la corde.

Kôyô, feuilles rouges

Depuis très longtemps, les Japonais ont l’habitude d’admirer les paysages naturels de chaque saison. En automne, nous contemplons les feuilles rougissantes, notamment celles de l’érable japonais, ou les feuilles jaunes du ginkgo.
La coutume d’aller quelque part pour jouir de la beauté de ces feuilles, ainsi que celle des cerisiers en fleurs au printemps, est une tradition très populaire chez les Japonais.
Cette saison commence au début du mois d’octobre dans la région de Hokkaido et se termine à la mi-décembre dans la région de Tokyo.

Les endroits réputés sont envahis par la foule, notamment certains temples ou parcs à Kyoto.
À Tokyo, il y a également beaucoup de sites populaires.
Hier, je suis allée à Mitake, situé à une heure et demie en train de Shinjuku. Il est l’un des lieux les plus prisés dans la région de Tokyo. 

Tokiwasô (musée de manga)

Il s’agit d’un appartement légendaire où, dans les années 50-60, habitaient plusieurs grands maîtres du manga, tels que TEZUKA Osamu, FUJIKO Fujio etc., pendant leur jeunesse. Il est devenu maintenant un lieu de pèlerinage pour les dessinateurs actuels et les passionnés de manga.

Tokiwasô a été démoli il y a 40 ans, mais il a été reconstruit en respectant fidèlement le bâtiment d’origine et est ouvert au public depuis l’an 2020 en tant que musée du manga, dans le but de diffuser au monde entier la culture des mangas et des dessins animés.

Voici la cuisine commune. Vous aurez l’impression que les artistes y sont encore présents.
Certaines chambres ont été reproduites telles qu’elles étaient avec, à l’intérieur, les outils pour la création des mangas.