Il y a quelques jours, j’ai visité une écurie de sumo pour observer des entraînements du matin des lutteurs.
D’après la fédération de sumo, environ 700 lutteurs appartiennent, actuellement, à un des 46 établissements, appelé « heya », qui se traduit par « écurie ». Établissement confié à un « oyakata », un ex-glorieux lutteur, par cette fédération.
Chaque « heya » est créé par ce « oyakata » à ses frais. La fédération ne les aide pas financièrement pour leur création. Pourtant, elle donne au « heya » des subventions en fonction du nombre de lutteurs. Par ailleurs, ces subventions augmentent en fonction de la promotion au niveau supérieur des lutteurs.
C’est pourquoi, avoir beaucoup de lutteurs dans les échelons les plus élevés est très important pour gérer le « heya ».
Les conditions pour devenir un lutteur sont : mesurer plus de 1m 67, peser plus de 67 kg et avoir entre 15 et 22 ans.
Les lutteurs, qui viennent d’entrer dans le « heya », doivent suivre des cours de culture générale, parallèlement aux entraînements physiques, dans un établissement de formation, avant de loger dans le « heya » du « oyakata ». Principalement, après la formation, ils y habitent avec l’« oyakata » et leurs codisciples jusqu’à leur mariage.