L’appellation scientifique de Nihonzaru est le macaque japonais.
Ils mesurent environ de 50 à 60 cm et pèsent de 10 à 18 kg. Leur visage et leurs fesses sont roses. Ils vivent en troupe sous l’égide d’un boss, et fondent une société fortement hiérarchisée.
Depuis très longtemps, au Japon, l’image du singe apparaît souvent dans des peintures, des sculptures ou des récits.
D’après les croyances japonaises, le singe est considéré comme un messager des divinités japonaises ou comme un protecteur des chevaux.
Effectivement, la fameuse sculpture des trois singes, l’un qui ne voit pas le mal, l’autre qui ne dit pas le mal et le dernier qui ne n’entend pas le mal, dans le sanctuaire “Toshogu” à Nikko, se trouve sur un mur de l’écurie, comme si les singes protégaient les chevaux.
À Tokyo, dans un sanctuaire, appelé “Hie jinja”, les singes sont vénérés et vous y verrez des statues les représentant.
Pour découvrir de vrais singes sauvages, je vous invite à aller dans le département de Nagano, dans un parc appelé “Jigokudani”, traduit littéralement par “ enfer-vallée ”, où vous pourrez observer, en hiver, des singes qui se baignent dans les eaux thermales !